La mine de lignite de Saint-Peyrus
Mairie de Doumy
755 Cami de Lacarrère
64450 Doumy
Tél : 05 59 33 89 24
mairie-de-doumy@orange.fr
Horaires d'ouverture
Lundi de 14h à 18h
Mercredi de 13h à 17h
Lignite (Wikipédia)
Le lignite est une roche sédimentaire composée de restes fossiles de plantes. C'est une roche intermédiaire entre la tourbe et la houille.
Le lignite est un charbon composé de 65 à 75 % de carbone. Il est utilisé pour le chauffage et pour produire de l'électricité.
Fiche pédagogique lignite,
Photos actuelles prises sur le site minier résiduel
La mine de lignite de Saint-Peyrus, fut exploitée par M. Blanchard à partir du 21 août 1942 sur 3,2 ha (pour une superficie totale autorisée de 324 ha), située sur les communes de Doumy et de Navailles-Angos.
Selon les éléments communiqués par la base GEODERIS des sites miniers, les recherches avaient mis en évidence un renflement particulièrement avantageux de la couche de lignite, aux abords du chemin vicinal du lieu dit Pex de St Peyrus (mot béarnais peut-être pour pacage).
Le lignite est de formation lacustre. A l'endroit de la demande de permis, la couche exploitée a une épaisseur de 3 mètres (demi-lune en plan, de 200 m de diamètre) avec deux ou trois couches intercalaires d'argile blanche de 10 à 40 cm d'épaisseur. L'épaisseur des morts-terrains est de 3 à 8 mètres (couche sédimentaire à percer avant d'atteindre le minerai).
L'autorisation d'exploitation fut renouvelée chaque année, jusqu'à ce que la demande de permis d'exploiter par pétition se termine le 24 décembre 1948. La mine ferma définitivement le 31 décembre 1948, car il s'est avéré que le gisement était de qualité médiocre et peu important, peu viable économiquement.
En 2015, l'étude GEODERIS précise que la zone minière a été classée en «zone éliminée des zones à risques de mouvements de terrain». Aucun enjeu n'a été identifié au droit des anciens travaux.
Vous découvrirez dans les documents ci-dessous, les méthodes d’extraction à Saint-Peyrus, le rendement de la mine, l'endroit où elle se situait et les efforts spécifiques sur le réseau électrique décidés à l'époque par le Conseil Général, pour alimenter la mine de Saint-Peyrus.